mercredi 3 février 2010

Les activités de Slow Food

Terra Madre

Le plus grand projet réalisé par Slow Food est Terra Madre - la rencontre mondiale des communautés de la nourriture, dont la deuxième édition a été présentée en Octobre 2006: 5 000 agriculteurs, pêcheurs et éleveurs du monde entier qui se réunissent à l'Oval de Turin afin de discuter de la souveraineté alimentaire, de la protection de la biodiversité, du droit à une alimentation meilleure, propre et équilibrée. Le projet est l'évolution naturelle de projets de défense de la biodiversité comme l'Arche du Goût/l’Arca del Gusto (un recensement des produits alimentaires locaux menacés d'extinction), le ‘Presidi’ (projets sur le territoire qui ont pour but de fournir un soutien pratique pour ces produits) et le Prix Slow Food pour la biodiversité.
En 2002, Slow Food a lancé Fondazione Slow Food per la biodiversità afin de soutenir ces projets, ainsi que d’autres, dans les pays du Sud.

Slow Food Editeur

Slow Food est aussi une maison d'édition ("Slow Food Editore), qui publie des guides, des dégustations, des guides, des itinéraires, qui sondent le savoir et les connaissances de la culture oeno-gastronomique. Le best-seller en Italie est Osterie d’Italia: Un guide de la meilleure cuisine de tradition régionale italienne et un voyage de 1700 étapes à l’enseigne de la convivialité et des plaisirs du Slow Food. Slow Food Editore publie aussi le magazine Slow Food qui regroupe plus de 3 500 partenaires italiens et dont 8 numéros sortent par an.

Slow Food (le périodique)

Diffusé à plus de 30 000 exemplaires, le magazine ne se trouve pas en kiosque, mais arrive six fois par an dans les boîtes aux lettres des membres italiens de Slow Food. Il traite les grandes questions alimentaires ou de l'agriculture, des ‘Presidi’ italiens et internationaux, des communautés de la nourriture de Terra Madre rencontrées dans différents pays du monde, des voyages durables, des lieux emblématiques du bien vivre, de Slow Folk. Il contient des interviews et des témoignages importants, des commentaires, des récits littéraires accompagnés d’illustrateurs connus, des galeries de photos et de thèmes philosophiques de manifestations de Slow Food (Salone del Gusto, Slow Fish et Cheese) et, là encore, des dégustations, des itinéraires du vin ou d'huile, des routes dans les vignobles.

Université des Sciences Gastronomiques

L’Université des Sciences Gastronomiques de Pollenzo (Cuneo) et de Colorno(Parma) ont été fondées par Slow Food, en collaboration avec les régions Piémont et Emilie Romagne. Le Master dans le domaine de la pêche est en cours de réalisation à l’Université de Gênes, troisième siège de l’Université.

Activité de surveillance de Slow Food

Le projet Presidi di Slow Food a été fondé en 1999 comme une évolution naturelle de l’Arche du Goût/l’Arco del Gusto pour la préservation et la sauvegarde des petites productions d'excellence gastronomique menacées par l'agriculture industrielle, la dégradation de l'environnement, la standardisation.
Bien que ce type de certification ne soit pas officielle (et déléguée à un comité scientifique de Slow Food), les critères de définition sont similaires à la certification comme "Indication Géographique Protégée" IGP et "Appellation d'Origine Protégée DOP", mais avec des règles de production plus rigides. L’objectif est de remplacer le critère de sélection des produits fabriqués par les organismes publics par une reconnaissance basée sur la confiance et le sérieux des choix faits par une association internationale.

La Fondation Slow Food pour la Biodiversité

La Fondation Slow Food pour la Biodiversité Onlus défend la biodiversité alimentaire et les traditions gastronomiques du monde entier, promeut une agriculture durable, respectueuse de l'environnement et de l'identité culturelle des peuples et du bien être des animaux.
La fondation a sa propre autonomie de statut, économique et administrative et finance les projets réalisés pour la protection de la biodiversité : l'Arche du Goût, les ‘Presidi’ et le prix. Elle soutient des projets dans le monde, avec un œil plus attentif pour les pays les plus pauvres, où la défense de la biodiversité ne signifie pas seulement améliorer la qualité de vie, mais garantir la vie même.

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